L’Hypnose à travers l’histoire : une exploration millénaire des états modifiés de conscience
Introduction à l’histoire de l’Hypnose : Une science thérapeutique ancienne
Plus qu’une simple technique de relaxation, l’histoire de l’hypnose nous plonge au coeur d’un héritage ancestral des compréhensions de la psyché humaine. Même si elle ne se nommait pas encore Hypnose, cet art de la suggestion né dans l’antiquité oscille désormais entre mystère et rationalité scientifique. Qu’elle soit perçue comme un outil thérapeutique, une technique mystique ou un phénomène psychologique, l’Hypnose n’a cessé d’évoluer, s’adaptant aux besoins et aux croyances de chaque époque.
Des rituels sacrés des Sumériens aux temples de guérison égyptiens, en passant par la Grèce antique, jusqu’aux dernières avancées scientifiques, l’Hypnose incarne une discipline unique au croisement de la spiritualité, de la médecine et de la psychologie. Chaque époque a enrichi cette discipline d’une compréhension nouvelle, intégrant des éléments de mysticisme, de science et de communication. Aujourd’hui encore, l’histoire de l’Hypnose continue d’intriguer, et je vous propose d’en retracer les grandes étapes qui ont façonné ses origines anciennes à sa reconnaissance comme outil scientifique et psychologique.
Les origines anciennes de la pratique hypnotique : De la Mésopotamie à l’Égypte antique
Les rituels sumériens et la pratique des états modifiée de conscience
Les premières mentions de pratiques hypnotiques remontent à il y a plus de 6000 ans en Mésopotamie. Des tablettes cunéiformes révèlent des pratiques rituelles où des prêtres-guérisseurs utilisaient des techniques de transe pour soigner et communiquer avec le monde spirituel. Dans ces sociétés anciennes, médecine, spiritualité et chamanisme formaient encore un tout indissociable. On trouve d’ailleurs aujourd’hui encore des cultures dans lesquelles ces états de transe sont initiés via des chants, des instruments ou des mouvements spécifiques. On peut imaginer que les sumériens voyaient ces états modifiés de conscience comme des moyens d’accès à des dimensions spirituelles supérieures, où l’âme pouvait entrer en contact avec des entités divines ou thérapeutiques.
L’Égypte antique : L’Hypnose et les pratiques de guérison des temples
Au 16e siècle avant J.-C, le papyrus d’Ebers, célèbre document médical de l’Égypte ancienne, détaille pas moins de 877 procédés médicaux, dont une phrase très évocatrice des procédés d’auto-hypnose actuels “poses ta main sur la douleur et dis qu’elle s’en aille“. Ce document nous enseigne que des prêtres guérisseurs utilisaient des techniques similaires à l’Hypnose moderne pour traiter les maladies physiques et psychologiques. Ces approches comprenaient des suggestions verbales et des processus mentaux visant à stimuler des mécanismes de guérison du patient. Les patients étaient plongés dans des états de relaxation profonde, où ils étaient encouragés à faire des rêves thérapeutiques. D’ailleurs, la méthode thérapeutique du rêve éveillé dirigé (RED) est encore d’actualité dans les cabinets d’hypnothérapie modernes.
Les Temples d’Esculape : Une Médecine Thérapeutique Sacrée
Vers 600 ans avant J.-C, les Grecs et les Romains, notamment à travers les temples d’Esculape (ou Asclépios), poursuivent et perfectionnent les rituels de guérison en intégrant des processus psycho-thérapeutiques avancés. Dans ces lieux sacrés, les patients procédaient à une incubation en cherchant la guérison par des rêves ou des visions, obtenus après des rituels de purification, de jeûne et de méditation. L’Hypnose jouait dans ce contexte un rôle fondamental en facilitant un état mental de suggestibilité propice à l’obtention de réponses du dieu guérisseur Esculape. Ces pratiques préfiguraient l’utilisation moderne de l’hypnose dans le cadre thérapeutique, en exploitant la suggestion et la réceptivité des patients pour induire des changements profonds dans leur état physique et psychologique.
L’émergence scientifique de l’Hypnose dans l’histoire : 18e et 19e siècles
Franz Anton Mesmer et la théorie du magnétisme animal
Au 18e siècle, l’histoire de l’hypnose prend un tournant quand l’autrichien Franz Anton Mesmer introduit la théorie du magnétisme animal, selon laquelle un fluide magnétique circulerait entre les êtres vivants. La maitrise de ce fluide permettait selon lui d’influencer l’état de santé des patients au travers de manipulations spécifiques (parole, mains, regard, souffle…). Mesmer développa des séances collectives spectaculaires où il “magnétisait” des patients, provoquant des états de conscience modifiés. Bien que sa théorie ait été discréditée par la science de l’époque comme moderne, le magnétisme a paradoxalement jeté les bases de la reconnaissance des phénomènes hypnotiques. L’étude du magnétisme de Mesmer a introduit des concepts fondamentaux dans la compréhension actuelle de l’Hypnose, notamment que l’esprit et le corps peuvent être influencés par des suggestions externes.
Cinq ans avant le début de la Révolution, en 1784, l’opinion se passionne pour cette thérapie controversée, inventée quelques années plus tôt à Vienne par le médecin Franz Anton Mesmer, le magnétisme animal. La condamnation prononcée à Paris par deux commissions officielles marque un tournant : malgré ses protestations, Mesmer voit sa doctrine renvoyée dans la catégorie infamante des fausses sciences, voire des charlataneries ; ses partisans sont chassés de la faculté de médecine ; lui-même ne s’en relèvera pas. En 1837, un nouveau rapport du médecin Frédéric Dubois reprend l’argumentaire des commissaires royaux de 1784 pour prononcer une deuxième condamnation, avalisée par l’Académie de médecine. Le retour en grâce ne viendra qu’en 1882, avec une note de Jean-Martin Charcot, chef de service à la Salpêtrière, à l’Académie des sciences sur le rôle de l’hypnose. Charcot et ses disciples prennent cependant bien soin de distinguer l’hypnose d’un magnétisme animal qui reste totalement déconsidéré dans les milieux scientifiques, même s’il n’a pas cessé, en fait, d’être pratiqué depuis Mesmer (source).
Étienne Félix d’Henin de Cuvillers, le père du mot “Hypnose”
Étienne Félix d’Henin de Cuvillers, pionier du mesmerisme, faisait partie de l’école de pensée des magnétiseurs “imaginationnistes”, qui voyait le magnétisme comme le résultat de la croyance et de la suggestibilité humaine plutôt que d’une quelconque force physique. En 1819, il édite les “Archives du magnétisme animal“, et introduit pour la première fois le préfixe “hypn” pour désigner ces phénomènes, ouvrant ainsi la voie à la terminologie moderne de l’Hypnose. Il pose ainsi les jalons de l’évolution du magnétisme vers une discipline plus scientifique, anticipant les travaux futurs sur l’Hypnose.
James Braid et le sommeil nerveux
James Braid, chirurgien écossais du 19ème siècle, démocratise finalement en 1841 le terme “Hypnose“, on lui voit d’ailleurs souvent attribué la paternité de ce mot par erreur. Il rejeta la théorie mystique du magnétisme animal et proposa la première explication neurologique de ce phénomène. L’état d’hypnose est décrit comme un “état de sommeil nerveux” obtenu par fixation d’un objet brillant. Il réalisa également des anesthésies hypnotiques lors d’interventions chirurgicales. Il démontra que l’hypnose n’était pas un état surnaturel, mais une réaction physiologique du cerveau lié à un état de concentration intense. Cette époque marque les débuts de la psychologie et la formalisation de l’Hypnose Classique dans son traité : “Hypnose ou traité du sommeil nerveux“.
James Esdaile et les anesthésies sous hypnose
James Esdaile, le chirurgien écossais qui a intégré l’Hypnose à sa pratique dès 1845. A l’époque, ni l’anesthésie ni les antibiotiques n’ont été inventé, et un patient sur deux meurt pendant ou après une opération. Il décrira plusieurs milliers d’opérations avec anesthésie sous hypnose et réduira le taux de mortalité à 5%. À l’époque, il cherche au prix de longues heures de préparation à faire entrer son patient dans un état qu’il nommera “coma hypnotique” pour que l’opération se passe sans douleur.
Donato (Alfred d’Hont) et l’Hypnose de spectacle
Donato il a joué un rôle essentiel dans la diffusion de l’Hypnose en Europe, notamment à travers ses démonstrations publiques spectaculaires dans les années 1870-1880. Donato est le créateur de l’hypnotisme théatrale, ou aujourd’hui Hypnose de spectacle. On peut lire dans le Larousse Illustré du 20e siècle : ” II a rénové les découvertes de James Braid et les a popularisées par l’emploi de procédés qu’il inventa sous le titre de « fascination »”. Donato se targuait d’être capable d’endormir n’importe quelle personne et de produire sur elle, malgré sa volonté, des expériences captivantes. Recette qui fait encore fureur de nos jours avec les spectacles contemporains du “Mesmer” de notre époque actuelle.
Aux personnes réfractaires à toute influence, eh bien, il leur demandait tout simplement de venir, de simuler des phénomènes et il leur offrait, comme aux bons sujets, une somme pour leur dérangement. Donato avait souvent sur la scène 10, 20, et quelquefois 30 personnes qu’il avait fait semblant de prendre au hasard dans la salle. Il arrivait alors à produire les états classiques du sommeil provoqué : états suggestif, cataleptique, somnambulique, léthargique. Ou ces états étaient vrais, ou ils étaient simulés. Donato affirmait que ses sujets dormaient réellement, et personne ne pouvait le contredire. D’ailleurs, si quelqu’un se présentait pour constater un phénomène, l’insensibilité, par exemple, il avait soin de faire l’expérience sur un véritable sujet dont il connaissait d’avance les facultés. (source).
L’age d’or de l’histoire de l’Hypnose : fin 19e siècle
Hippolyte Bernheim et l’école de Nancy
En 1884, Hippolyte Bernheim, neurologue et professeur, fonde avec Liébeault, Beaunis et Liégeois ce que l’on appellera l’Ecole de Nancy, ou l’école de la suggestion. Bernheim approfondit la pratique de l’Hypnose et en fait un pilier de son approche clinique. Il en vient à considérer l’état d’hypnose comme un phénomène psychologique naturel et accessible à tous. Il introduit le concept de suggestion post-hypnotique, démontrant que des instructions données sous hypnose pouvaient influencer le comportement une fois l’état hypnotique terminé. Il s’opposera toute sa carrière à l’école de la Salpêtrière et Charcot, pour finalement se détourner de l’Hypnose au profit de ce qu’il nommera la “psychothérapie” (1891). Puis après avoir détaillé la notion d’effet placebo, il recevra la visite d’un certain Emile Coué ainsi que d’un certain Edmund Freud…
Jean-Martin Charcot et l’école de la Salpêtrière
À la fin du 19ème siècle, Jean-Martin Charcot, neurologue français, travaille sur le lien entre hypnose et hystérie à la Salpêtrière à Paris. Ses démonstrations publiques attirent l’attention de la communauté scientifique internationale et contribuent à faire évoluer l’Hypnose d’une pratique marginale à un sujet d’étude légitime. Et même si Charcot pensait à l’époque que l’hypnose était un état pathologique lié à l’hystérie, c’est à lui qu’on doit la formalisation des notions de catalepsies, de somnambulisme, ou d’amnésies sous hypnose. Il établira également un lien entre les chocs dits “traumatiques” et le phénomène de dissociation de la conscience, qui explique l’existence de souvenirs restés inconscients ou subconscients. Il inspirera les travaux de Pierre Janet et ses études de psychopathologie, et de Freud avec l’invention de la psychanalyse.
Pierre Janet et la notion d’inconscient
Pierre Janet, élève de Charcot et figure de proue de la psychologie française établit en 1889 dans son ouvrage L’Automatisme psychologique, les termes d’inconscient (notion philosophique) / subconscient (notion clinique). Il y décrit comment certaines actions ou pensées peuvent échapper au contrôle conscient, un concept proche de ce que Freud explorera plus tard avec l’inconscient. Il fût particulièrement connu pour son approche de la dissociation psychique, concept central dans l’étude des états de conscience modifiée. Il développa de nombreuses nouvelles techniques telles que l’écriture automatique ou les régressions hypnotiques thérapeutiques. Janet est considéré comme un précurseur de la psychologie qui a fortement influencé des figures comme Sigmund Freud et Carl Gustav Jung. Ses recherches restent fondamentales pour comprendre les liens entre Hypnose, trauma et inconscient.
L’Hypnose perd du terrain : la montée de la psychanalyse et de la médecine moderne
Sigmund Freud et la dimension psychanalytique
Sigmund Freud, élève de Charcot et de Bernheim, adopte pendant plus d’une décennie l’Hypnose à des fins thérapeutiques, puis fini par l’abandonner pour créer sa propre discipline : la psychanalyse. Plutôt que d’utiliser des techniques de suggestion directe propres à l’Hypnose, Freud théorise notamment l’association libre et son attention flottante, qu’il compare à “un état intermédiaire entre la veille et le sommeil” (L’Interprétation des rêves – 1900)… un état hypnoïde, ça ne vous rappelle rien ? Au fond, bien qu’ayant déclaré délaisser l’Hypnose dans sa pratique, ses techniques psycho-analytiques en dérivent toutes.
Freud lui-même a toujours déclaré que la psychanalyse « proprement dite » a commencé du jour où il a définitivement abandonné l’hypnose, qu’il situait en 1896. Freud n’a certes jamais nié avoir pratiqué l’hypnose, mais il était très important pour lui de couper nettement la psychanalyse de sa préhistoire hypnotique, ne serait-ce que pour des raisons politiques. Il faut bien comprendre que la « psycho-analyse » freudienne n’était pas la seule psychothérapie sur le marché à l’époque. Elle était en concurrence avec l’hypnothérapie suggestive de Forel, la « psychanalyse » d’inspiration breuérienne de Frank, la « psychosynthèse » de Bezzola, la thérapie « persuasive » de Dubois et Déjerine, etc. En présentant la psychanalyse comme la seule thérapie véritablement causale, par opposition à l’hypnose et aux psychothérapies « suggestives » ou « persuasives », Freud lançait en somme une véritable OPA sur le marché de la psychothérapie. (source)
Carl-Gustav Jung et la psychanalyse analytique
Jung (1875-1961) pratiqua également l’hypnose avec succès, avant de s’en éloigner progressivement, au profit d’une confrontation plus consciente passant par l’analyse des rêves et l’imagination active. Il developpa ses propres concepts, notamment ceux d’inconscient collectif et d’archétypes. Pour Jung, l’analyste tient le rôle d’un shaman moderne qui sait guider sans interférer, en laissant toute l’autonomie à la personne.
On rapporte que la technique psychanalytique développée par Jung est si proche de l’hypnothérapie analytique que les patients ayant expérimenté l’une et l’autre ont du mal à en concevoir la différence.
Jung s’intéresse à l’hypnose qui lui semble relever de processus inconscients. Dans son autobiographie, Ma vie, il décrit ses premiers succès avec l’hypnose. Il relate le cas d’une femme venue le consulter, présentant un symptôme de conversion. La paralysie hystérique d’une jambe dont elle souffrait depuis 17 ans fut levée en une séance ! Alors que Jung lui propose de la traiter par hypnose, elle sombre spontanément, sans autre forme d’induction, dans une transe au cours de laquelle elle associe dans un travail de rêverie hypnotique pendant une demi-heure. Jung ne parvient à l’arrêter qu’après dix minutes d’effort, et lorsqu’elle sort de transe, elle jette au loin ses béquilles, s’écriant qu’elle est guérie. Jung avoue qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qui s’était passé. (source)
Emile Coué et la démocratisation de l’auto-suggestion
Emile Coué, pharmacien français, nous a laissé en héritage la fameuse “méthode Coué” (1901), qui est l’un des concepts psychologique les plus populaire et pourtant les plus mal compris. En voyant que les malades à qui il donnait des suggestions positives en plus de leur traitement guérissaient mieux et plus vite, il pressentait ce que l’on nommera plus tard, l’effet placebo. Ses passages répétés à l’école de Nancy lui confirmèrent son intuition initiale, l’imagination joue un rôle prépondérant dans le processus de guérison, et cette dernière peut être conduite via une auto-suggestion méthodique. Il renonce alors à l’Hypnose formelle et condense sa méthode en une phrase-clef, “Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux“, initialement censée être répétée au lit matin et soir à 20 reprises, sans chercher à fixer son attention. Emile Coué lui aussi se prévaudra de s’éloigner de l’Hypnose, et pourtant formalisera une technique qu’on appellerait sans aucuns doutes auto-hypnose de nos jours.
L’histoire de l’Hypnose et sa reconnaissance moderne
Milton Erickson et l’Hypnose Ericksonienne
Milton Highland Erickson (1901–1980), psychiatre et psychologue américain, est reconnu comme une figure clé dans l’évolution moderne de l’histoire de l’Hypnose. Contrairement aux pratiques traditionnelles, il se met à adapter ses suggestions à chaque patient et utilise une forme d’Hypnose plus indirecte au travers de récits, de métaphores et anecdotes. On donnera plus tard son nom à sa pratique l’Hypnose Ericksonienne. Sa contribution dépasse le cadre de l’Hypnose : Erickson a influencé des disciplines telles que la thérapie stratégique, la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) et les approches systémiques.
Ernest L. Rossi et la Nouvelle Hypnose
Ernest Lawrence Rossi, initialement psychanalyste Jungien, il deviendra pendant 10 ans l’élève et le collaborateur le plus proche d’Erickson. Il collectera pendant cette période pas moins de 16 volumes de notes d’environ 700 pages chacun, les “Collected Papers of M. H. Erickson” (1980) et continuera à perfectionner les techniques d’Erickson bien après sa mort. Rossi fût également reconnu pour la mise en évidence de l’action de l’esprit sur le corps (système nerveux central, système endocrinien, système immunitaire) via son approche : la psychobiologie. Il formalise les premiers protocoles en Hypnose thérapeutique et fait figure de précurseur à ce qu’on appellera par la suite le courant de la Nouvelle Hypnose (appelée couramment aujourd’hui Hypnose Ericksonienne).
L’histoire de l’Hypnose continue avec thérapeutes contemporains / actuels
On pourrait parler d’Olivier Lockert et de sa contribution avec l’Hypnose Humaniste, de la figure montante d’Anthony Robbins et de son utilisation de la PNL d’aujourd’hui, ou encore des illustres John Grinder, Richard Bandler, François Roustang, Robert Dilts, Bill O’Hanlon, Jay Haley, mais la liste serait bien trop longue… Et vous, comment pensez-vous que l’histoire de l’hypnose de demain s’écrira ?
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FAQ - Foire Aux Questions
L’Hypnose est-elle reconnue scientifiquement aujourd’hui ?
Oui, elle est utilisée dans des domaines comme la gestion de la douleur, les troubles anxieux et de manière reconnue comme anesthésie à l’hôpital.
L’Hypnose a-t-elle des racines religieuses ?
Dans l’antiquité science, religion et mysticisme ne faisaient qu’un, et on pourrait voir des liens entre l’Hypnose et des expériences anciennes comme les transes chamaniques.
Comment l’Hypnose a-t-elle été utilisée au Moyen Âge ?
Au Moyen Âge, l’Hypnose n’était pas reconnue de manière formelle mais était souvent associée à des rituels mystiques et à la magie. Certaines techniques similaires étaient employées par des guérisseurs ou dans le cadre de cérémonies religieuses pour traiter des maladies en invoquant des forces surnaturelles.
Pourquoi l’Hypnose a-t-elle été éclipsée par d’autres méthodes au 20e siècle ?
Au 20e siècle, l’Hypnose a été éclipsée par l’essor de la psychanalyse, de la psychologie comportementale, et des avancées médicales (pharmacologie), notamment l’anesthésie générale. Ces méthodes ont gagné en popularité car elles étaient perçues comme “plus scientifiques” et médicalement validées.