Hypnose Ericksonienne : de quoi s’agit-il vraiment ?

L’ Hypnose Ericksonienne : c’est quoi ? Et comment ça fonctionne ?

Introduction de l’article Hypnose Ericksonienne

L’Hypnose Ericksonienne, voilà une appellation aussi peu connue que mystérieuse ! L’histoire de l’Hypnose est un vaste sujet que je traiterai dans un article ultérieur… Car aujourd’hui je vous propose de plonger au cœur de cette pratique souvent mal comprise et mal définie par le grand public : l’Hypnose Ericksonienne.

Cet article est donc une sorte tour d’horizon de cette approche thérapeutique : Qu’est-ce que l’Hypnose Ericksonienne ? Qui est Milton Highland Erickson et qu’est-ce qui a rendu son approche si spécifique ? Quels sont les bienfaits et les domaines d’application de cette psychothérapie de nos jours ? Si tout comme pour moi à l’époque, ces questions ont attisé votre curiosité, alors suivez-moi, on embarque !

Qu’est-ce que l’Hypnose Ericksonienne ?

Une définition de l’Hypnose

L’Hypnose est encore aujourd’hui un domaine ou les définitions pullulent. Chaque référent du domaine y apporte sa précision ou sa compréhension des phénomènes qui entrent en jeu. Je vous propose donc parmi d’autres, la définition de l’International Society Of Hypnosis qui l’explique comme « Un état de conscience incluant une focalisation de l’attention ainsi qu’une attention périphérique diminuée, caractérisé par une capacité accrue à répondre à la suggestion ».

Les différents courants

Impossible de parler d’Hypnose Ericksonienne sans prendre un peu de recul. On pourrait faire remonter l’histoire de l’Hypnose à la Grèce antique, où des prêtres murmuraient des mots qui guérissent au temple d’Esculape… Mais ouf, pas aujourd’hui… Je passerais également sous silence les débats d’experts pour démontrer qui était le père du mot « Hypnose » dans sa définition actuelle.

Donc avance rapide jusqu’à la fin du 19° siècle où l’école de Paris et l’école de Nancy commencent à utiliser et approfondir la pratique hypnotique. C’est ainsi que voit le jour ce qu’on appelle aujourd’hui « L’Hypnose Classique », qui repose majoritairement sur des suggestions directes « vous vous sentez relaxé maintenant » par exemple. Le problème c’est que… ça passe ou ça casse ! Si ce que l’hypnotiseur décrit ne se produit pas, difficile de rester crédible… et tout le monde n’est pas capable de vivre de telles suggestions aussi directives, voir autoritaires.

L’Hypnose Ericksonienne

Puis en 1901 nait Milton Erickson (enfin !). On a dit pendant longtemps que seul Milton Erickson faisait de l’Hypnose Ericksonienne, et pourtant il a pratiqué de l’Hypnose Classique durant la majeure partie de sa carrière. Touché par une maladie de paralysie motrice assez jeune, il apprendra à se reposer de plus en plus sur son sens de l’observation. On peut d’ailleurs imaginer que ce sont en partie les contraintes physiques de sa maladie qui l’ont amené à trouver des manières plus astucieuses et stratégiques de travailler. Et voilà l’Hypnose qui vit un des grands tournants de son histoire.

Puis la pratique s’enrichit de plus en plus, on étudie tout au cours du 20° siècle les méthodes des plus illustres psychothérapeutes. Les avancées dans les recherches de psychologie sociale apportent également leurs lots de trouvailles. Sortiront de cette période en ébullition deux grands courants plus ou moins distincts. D’un côté la modélisation de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique lien) qui formalise les règles modernes de la communication stratégique et du changement. Et de l’autre la « Nouvelle Hypnose », sorte d’Hypnose Ericksonienne remise au gout du jour, agrémentée des découvertes des courants précédemment cités et des neurosciences. D’ailleurs à chaque fois que vous entendez parler d’Hypnose Ericksonienne, on fait en fait référence à la Nouvelle Hypnose par abus de langage. J’en ferais tout autant dans cet article à chaque fois que je parlerais d’Hypnose Ericksonienne, vous savez désormais de quoi il s’agit.

Quels sont les principes de l’Hypnose Ericksonienne ?

L’un des aspects les plus révolutionnaires de l’approche Ericksonienne a été de considérer l’inconscient comme positif et bienfaiteur. Cette idée peut paraître anodine à première vue, mais elle s’inscrit en contradiction avec l’approche psychanalytique Freudienne. Avec Milton Erickson on dépasse enfin l’idée que l’inconscient ne serait que le siège de ce que notre esprit conscient refoule, tout ce qui serait inavouable, fantasmé et souvent lié à notre sexualité.

1 – Un inconscient positif et bienfaiteur

L’un des principes fondateurs de l’Hypnose Ericksonienne a été de considérer l’inconscient comme un réservoir de connaissances, de ressources et d’apprentissages. L’individu est alors invité à s’y connecter et à apprendre à lui faire confiance. Même si sous certains aspects, un comportement est néfaste, sous un autre point de vue, il représente peut-être un avantage ou une solution à un autre problème. En ce sens, il ne s’agit plus de « lutter contre », mais de réorienter ou de renégocier intérieurement.

2 – Des solutions sur-mesure

Son second apport majeur a été de n’adopter que des approches sur-mesure. Considérant que chaque personne est tout autant unique que le contexte dans lequel elle se trouve. Les solutions doivent être adaptée aux forces et aux faiblesses de la personne, tout en s’inscrivant dans l’équilibre d’un système plus global, bien souvent familial.

Pour vous donner une idée plus précise et concrète, je me rappelle de cette séance ou Milton Erickson reçu un jeune homme en dépression, particulièrement attaché à sa moustache. Rien n’avançait dans sa vie, mais il prenait grand soin de l’entretenir et semblait n’avoir rien de plus important au monde. Milton Erickson lui proposa de s’engager à choisir entre la raser et continuer sa vie comme bon lui semblait ou de la garder mais de commencer à entreprendre. Devant ce choix cornélien, notre pauvre homme ne pouvant pas se résoudre à se raser la moustache se mis en recherche d’un travail et changea pour le mieux. Imaginez maintenant que ce même choix ait été proposé à une toute autre personne, en auriez-vous attendu le même résultat ?

3 – Une Hypnose permissive

L’Hypnose Ericksonienne part du principe que c’est le patient qui dispose des solutions à ses problèmes en lui. Il ne sait simplement pas comment y accéder ou les mettre en place. Le thérapeute n’impose pas sa vision du monde en essayant de diriger la personne vers ce qu’il pense être bon pour elle. Les suggestions sont volontairement floues pour laisser la place à toutes sortes d’interprétations. Tout est proposé mais rien n’est imposé, car le libre arbitre est essentiel au développement personnel. Dans cette approche il est primordial de laisser l’espace à la personne pour que les changements qui doivent survenir se produisent d’eux-mêmes et volontairement. Il s’agit donc de créer le terrain le plus propice au changement tout en laissant la liberté à la personne de ne prendre que ce qui est bon pour elle, et d’en devenir l’étincelle.

4 – Un fort accent sur la relation thérapeutique

Au travers de la PNL, on enseigne à se synchroniser à une personne pour voir le monde au travers de ses yeux. La communication dépasse le simple sens des mots et vise différents niveaux de compréhensions. Lorsqu’un lien de confiance est établi, le travail peut commencer. Un peu comme quand vous rencontrez quelqu’un avec qui vous avez des atomes crochus dans la vie. La résistance devient une invitation au jeu, à la complicité et à la curiosité.

Quels sont les techniques spécifiques à l’Hypnose Ericksonienne ?

Comme vous l’avez compris l’Hypnose Ericksonienne englobe l’Hypnose Classique et le pouvoir de ses suggestions directes éprouvées. Mais si vous vous demandez comment les influences et découvertes modernes ont transformées la pratique, alors cette section est faite pour vous. Bien entendu, je ne peux qu’effleurer ici ces concepts qui sont habituellement détaillés lors de formations de technicien, de praticien ou de maitre praticien en Hypnose.

1 – Le Yes Set

Technique bien connue du marketing et des commerciaux : le Yes Set. Ou comment augmenter la probabilité d’obtenir un accord. L’idée est simple, si vous êtes pris dans une boucle de réponses positives, votre prochaine réponse risque de l’être également. Une expérience sociale a mis en évidence cette théorie. Baladez-vous dans la rue et abordez un inconnu en lui demander 1 euro pour un ticket de bus. Vos chances d’avoir un accord sont plutôt minces. Maintenant, avant de demander de l’argent, assurez-vous de poser 3 questions dont la réponse sera inévitablement « oui ».

Par exemple, commencez par « Vous m’avez l’air d’être quelqu’un de serviable non ? » (En plus de dire oui, la personne se sentira investi d’une image positive, on appelle ça l’étiquetage mais c’est un autre sujet). Puis « Et je vois que vous êtes du genre à écouter quelqu’un quelques instants qui vous aborde dans la rue » (même si ce n’est pas une question, un hochement de tête suffira). Puis « Pourriez-vous simplement répondre à cette prochaine question s’il-vous-plait ? ». Voilà, vous avez vos 3 oui, maintenant faites votre demande. On observe dans ces circonstances une augmentation très significative de l’accord obtenu pour le ticket de bus. Super me direz-vous, mais quel est le rapport ? Si votre objectif de thérapeute était de faire accepter l’idée qu’une personne peut avoir confiance en elle, vous pourriez utiliser un procédé similaire par exemple. Mais malheureusement, ces astuces de communication ne sont pas utilisées qu’à des fins bénéfiques et thérapeutique dans notre vie quotidienne. Quelqu’un dont j’ai oublié le nom a dit un jour « Si vous ne maitrisez pas le fonctionnement de votre cerveau, quelqu’un le fera pour vous ». Alors vous voilà éclairé également pour ne pas tomber dans le piège d’une spirale de « oui » mal venue !

2 – Les suggestions indirectes

On retrouve dans les suggestions indirectes toute l’approche permissive de l’Hypnose Ericksonienne. L’hypnothérapeute ne prendra pas le risque de dire « Et la main se soulève maintenant » au risque que ce mouvement ne se produise pas. Une suggestion indirecte serait plutôt « Et je me demande quelle sera la première main que l’inconscient laissera se soulever toute seule au moment vous saurez que vous en êtes capable ». En se demandant à voix haute plutôt qu’en faisant une demande directe, l’hypnothérapeute désamorce le risque et permet à la personne de rester libre de suivre ou non cette proposition. Et puis cette suggestion est pleine de pré-supposés, d’abord celle que les deux mains vont se soulever si l’une sera plus rapide que l’autre. Ou celle que votre inconscient est capable d’opérer des mouvements à votre insu. Tout l’art de la suggestion réside dans l’habileté du praticien à parler d’une chose de manière suffisamment vague et astucieuse.

3 – La confusion

Grande favorite de certains praticiens, la confusion peut se révéler très drôle à pratiquer ou à vivre. Avant de pouvoir penser différemment, il faut d’abord commencer par douter. Et lorsque vous doutez de quelque chose, vous vous sentez souvent un peu confus, vous ne savez plus à quoi vous raccrocher, quoi penser, quoi croire. C’est cet état qui est recherché, celui où vous vous préparer à recevoir une idée nouvelle. La confusion peut être utilisée pour contourner des résistances, ou pour semer le doute sur une croyance néfaste par exemple. Une confusion bien exécutée pourra même déstabiliser la personne qui s’y emploie, c’est souvent le signe qu’elle est réussie ! D’ailleurs, vous n’avez qu’à vous demander si vous vous sentez davantage confus quand les choses ne s’éclairent pas encore, ou si c’est plutôt après avoir cru les avoir comprises ? Ou peut-être l’inverse ? N’est-ce pas ? Vous voilà confusés !

4 – La PNL

La PNL n’est pas une technique à proprement parler. Mais rappelez-vous qu’elle est née de l’étude de l’Hypnose et de la modélisation de grands psychothérapeutes. Elle repose donc sur les mêmes idées clés que l’Hypnose Ericksonienne. La seule différence significative serait qu’en PNL, on ne cherche pas à induire une transe hypnotique pour travailler avec l’inconscient. Néanmoins, tout comme l’œuf ou la poule, ces techniques se mélangent et se complètent. Je pense notamment à l’interprétation des mouvements oculaires, au méta modèle, aux sous modalités, aux méta programmes etc… Mais je risque de vous perdre et de sortir de l’aspect vulgarisation en entrant dans trop de détails.

5 – Les métaphores et anecdotes

Vous vous rappelez quand dans l’enfance quelqu’un commençait à vous raconter une histoire ? « Il était une fois… » et hop, vous voilà absorbé dans les aventures de personnages, de héros et de chemins initiatiques. Lorsqu’on écoute une histoire, on s’identifie naturellement aux personnages. Votre inconscient écoute lui aussi à différents niveaux et met des idées en relation, explore. Avez-vous déjà entendu cette phrase « Il n’y a pas de pire chose à faire d’un conseil que de le donner » ? Vous avez peut-être des amis qui vous ont déjà dit « tu devrais faire ça » ? Et si plutôt, ils vous avaient partagé l’histoire d’une personne, aux problématiques semblables aux vôtres, qui avait réussi à s’en sortir… Le pouvoir des métaphores et des anecdotes réside dans le fait d’évoquer un sujet sans en parler frontalement. A vous d’y piocher ce que bon vous semble et ce qui pourrait être utile à votre vie, sans avoir le sentiment que quelqu’un solutionne pour vous votre problème.

6 – Les ordalies ou prescriptions de taches

Comme pour notre charmant monsieur à moustache de tout à l’heure, en Hypnose Ericksonienne, les ordalies font légion. Elles consistent à demander à la personne de s’engager à réaliser une action. Cette tendance qu’avait Milton Erickson à demander à ses patients de faire des choses tout aussi saugrenues que grotesques a même donné à tout un pan de la psychothérapie, la thérapie systémique, dont l’école Palo Alto s’est rendue la digne représentante. Lorsque ces prescriptions de tâches seront encore plus désagréables à effectuer que de vivre le symptôme lui-même, la personne se retrouvera devant un choix conflictuel. Continuer d’obéir à la tâche prescrite et empirer la situation, ou abandonner le symptôme pour mettre fin à l’ordalie. Vous avez des insomnies ? Super, vous en profiterez pour lire debout jusqu’au petit matin à chaque réveil nocturne sans vous rendormir. Vous vous en doutez, tout n’est pas si simple. S’il suffisait simplement de contraindre quelqu’un à faire quelque chose de pire pour aller mieux (confusion ?), ce serait un jeu d’enfant. Apprendre à spécifier, engager, faire respecter et faire évoluer ces prescriptions requiert des compétences et de l’expérience. Et avoir compris une idée ne permet pas de la rendre efficace pour autant !

Si vous voulez en apprendre plus, je vous recommande le livre « les secrets de la communication, les techniques de la PNL » de Bandler et Grinder, le livre « Psychanalyse des contes de fées » de Bruno Bettelheim, « Hypnose » d’Olivier Lockert, « Milton H. Erickson, un thérapeute hors du commun » de Jay Haley.

Comment se déroule une séance d’Hypnose Ericksonienne ?

Premier contact

Si vous vous demandiez quand débute une séance d’Hypnose Ericksonienne, je vous répondrais, dès le premier contact. Bien souvent, avant de se rencontrer, nous échangeons déjà quelques mots par téléphone. C’est le moment où les peurs ou les interrogations peuvent être adressées d’une part. Mais d’autre part, c’est parfois là où le plus important est déjà exprimé. D’ailleurs même sans avoir à placer quelques suggestions positives lors de cet échange, le simple fait de savoir que vous vous apprêtez à faire une séance peut déjà être le début du travail.

L’anamnèse

Mais si on s’en tient au début formel, lorsque la séance débute, nous entrons dans la partie « anamnèse ». Ce terme ne désigne rien de plus que la discussion visant à cadrer votre objectif. Pourquoi êtes-vous là, qu’attendez-vous de la séance, comment saurez-vous que ça va mieux ? A l’inverse des suggestions floues et indirectes, le thérapeute cherche à être le plus précis possible. A comprendre ce qui se cache derrière ce que vous dites, au delà du sens des mots. Comme nous l’apprend la PNL, notre langage est toujours truffé de généralisations, d’omissions et de distorsions. L’hypnothérapeute utilise donc ici un questionnement de précision pour s’assurer d’avoir toutes les informations nécessaires à la suite de la séance.

Le cœur de la séance

Puis ensuite, à chacun sa méthode. Je passe généralement par des petits jeux pour commencer à se familiariser avec ce qu’est un état d’hypnose. Je suis souvent didactique et explicatif, mais il n’y a pas une méthode miracle. Vous n’expliqueriez pas de la même manière le sens de la vie à un enfant de 3 ans, de 10 ou à un ado de 15 non ? Eh bien entre les adultes c’est pareil. Il faut réussir à parler le langage de chacun et à se faire comprendre depuis leur point de vue.

Enfin l’hypnothérapeute vous accompagne à transformer ce qui doit changer pour aller mieux. Soit au travers de protocoles d’Hypnose précis, qu’il adapte à votre histoire en passant d’une étape à une autre, soit en sortant des sentiers battus lorsque c’est nécessaire. Car l’Hypnose Ericksonienne est avant tout spontanée et fluide. Bon nombre de praticien vous expliqueront même qu’ils entrent eux aussi en transe pendant la séance. C’est d’ailleurs une sorte d’effet d’entrainement qui peut s’installer, une communication d’inconscient à inconscient.

La conclusion

La séance se termine parfois sur un debriefing rapide, mais cette étape peut également être volontairement sautée lorsqu’elle est contre productive. Mais alors, lorsque vous sortez de transe, la séance se termine ? Pas forcément… Certaines suggestions ont pour but d’activer quelque chose à un moment ultérieur, un peu comme un écho. Même lorsque vous sortez d’un état d’hypnose, votre inconscient peut continuer à travailler bien au delà de la fin protocolaire de la séance !

Sur quoi travailler avec l’Hypnose Ericksonienne ?

L’Hypnose Ericksonienne peut apporter des bienfaits sur l’ensemble des sujets sur lesquels votre esprit joue un rôle. Donc à peu prêt l’ensemble des sujets de la vie. Si vous vous cassez une jambe, ce n’est pas l’Hypnose qui vous soignera. Si vous souffrez d’une maladie, vous aurez bien évidemment besoin d’un traitement médical. L’Hypnose est avant tout un outil complémentaire dans l’accompagnement des maladies. Les essais cliniques ont déjà prouvé son efficacité dans la réduction de la douleur ou l’amélioration des performances physiques. Mais sur les autres domaines d’applications relevant du développement personnel ou de l’amélioration de la qualité de vie, il s’avère bien plus compliqué de mener des études comparatives.

J’aborde au travers de dossiers les demandes les plus courantes, comme par exemple utiliser l’Hypnose pour dormir rapidement, l’Hypnose pour maigrir durablement, l’Hypnose pour gérer le stress et l’anxiété, l’Hypnose pour les allergies, ou l’Hypnose pour arrêter de fumer. Cependant vous remarquerez qu’aucune liste ne pourra être suffisamment exhaustive. On pourrait parler des phobies, de la dépression et émotions en général, de la confiance ou des relations. Mais également de toutes les psychosomatisations entrainant des migraines, des problèmes de peau, de TOCs ou de la spasmophilie. En passant par les accompagnements au deuil ou à la préparation à des examens ou accouchements.

Qui peut bénéficier de l’Hypnose Ericksonienne ?

Les enfants sont particulièrement réceptifs à l’Hypnose, car ils évoluent encore dans un monde ou l’imaginaire tient une place importante. Des études ont même montré que leur fonctionnement cérébral correspond à celui d’un état de transe. Assez intéressant de faire ce parallèle avec cette période ou l’apprentissage est intense… L’état de transe serait-il un mode d’apprentissage et de changement ?

Mais rassurez-vous les adultes sont tout aussi capables d’entrer en transe et de changer. Consulter en couple ou en famille est parfois nécessaire pour arriver à intégrer des problématiques qui dépassent l’individu seul.

La seule contre indication concerne les personnes atteintes de troubles psychiques. Dans leurs cas, l’Hypnose ne sera pratiquée que dans un cadre strict, supervisée par des spécialistes de leurs pathologies. Le terme schizophrénie par exemple, signifie littéralement « fractionnement de l’esprit ». Et un hypnothérapeute ne maitrisant que des techniques employant la dissociation ne sera pas compétent pour gérer les problématiques qui pourraient survenir.

Comment choisir un hypnothérapeute Ericksonien qualifié ?

Comme partout, la qualité des formations et les compétences des praticiens peut être très fluctuante. Assurez-vous tout de même d’avoir affaire à un hypnothérapeute certifié et expérimenté. Faites un premier tri en parcourant leurs sites et les avis et témoignages disponibles. Puis prenez la peine d’avoir un premier contact, que ce soit par mail ou par téléphone. Plus vous poserez de questions plus vous aurez d’occasion de cerner votre interlocuteur. Parlez de votre situation et posez des questions sur l’Hypnose, sa pratique et les liens avec ce qui vous amène. Il est important que vous puissiez vous sentir en confiance et vérifier si le courant passe bien.

Cette étape pour moi est primordiale car elle permet d’échanger sur vos idées et vos attentes. Un bon hypnothérapeute  n’essayera pas de vous faire des promesses qu’il ne sera pas en mesure de tenir. L’Hypnose est une thérapie brève certes, mais ce n’est pas une formule magique pour autant. Ayez des attentes positives mais réalistes afin que votre première séance puisse être conforme à ce que vous imaginez. C’est tout à fait normal qu’un hypnothérapeute convienne parfaitement à quelqu’un mais moins à quelqu’un d’autre. Ce qui est important c’est que vous trouviez la bonne personne pour vous accompagner vous !

Et gardez en tête que même si vous avez eu une expérience non concluante, c’est peut-être qu’une seule séance n’était pas suffisante. Comme dans tous rapports humains, personne ne pourra vous donner l’assurance que tout fonctionnera du premier coup. Et si effectivement le courant ne passe pas, revoyez vos critères et changez de thérapeute. Pour information, si vous ne connaissez pas l’Hypnose Humaniste, faites un tour sur cet article : hypnothérapeute Humaniste Montpellier.

Conclusion de l’article Hypnose Ericksonienne

Pour résumer, l’Hypnose Ericksonienne est une sorte de couteau suisse. C’est une approche qui peut aider sur bien des sujets, mais encore faut-il bien l’utiliser. Comme tout outil, le résultat dépendra de ce que vous et votre praticien en ferez. Prenez le temps de comprendre en quoi elle pourrait vous aider vous, tout en ayant les bonnes réserves. Si vous n’avez pas réellement envie de changer, pas même le meilleur hypnothérapeute  ne pourra vous y forcer. Et même si cette thérapie peut sembler magique lorsqu’on peut lire les histoires de certaines personnes ayant réussies à changer en une séance, votre engagement sera toujours nécessaire comme pour chaque chose dans la vie. Alors si c’est le bon moment pour vous, sentez vous libre de réussir, car après tout, si l’Hypnose a été bénéfique pour tant de personnes, pourquoi pas pour vous ?

Au plaisir de vous revoir sur ce blog ou en séance d’Hypnose Ericksonienne à Montpellier ou en séance d’Hypnose Ericksonienne en ligne ! Et pour rappel, vous pouvez prendre rendez-vous ici, ou demander un entretien préalable de 15min gratuit. N’hésitez pas à faire un tour sur d’autres articles si vous voulez en apprendre plus sur les bienfaits de l’hypnose à distance ou sur mes conseils pour réussir une séance d’hypnose en ligne. Ou peut-être souhaitez vous découvrir mes autres pratiques hypnothérapeute Humaniste Montpellier.

A bientôt.